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Couple

Les hommes ont-ils un handicap émotionnel ?

 

les hommes ont ils un handicap emotionnel

 

 

 

 

Pas seulement un problème de communication

 

Il n'est pas rare d'être confronté à de nombreux couples où la question de la communication est un combat quasi quotidien. Même si une des clefs du couple est bien entendu la communication, il serait tout à fait cavalier de s'imaginer simplement conseiller à un couple de mieux communiquer. Car en effet, la problématique est beaucoup plus complexe qu'elle n'y paraît. Davantage communiquer sans prendre en compte une certaine globalité dans les rapports hommes-femmes ne ferait qu'amplifier le phénomène d'éloignement et d'incompréhension.

 

Dans cette globalité il est avant tout nécessaire de se rendre à l'évidence, les hommes et les femmes ne partent pas du tout avec le même bagage émotionnel. Communiquer oui, mais communiquer sans prendre en considération les nombreuses différences entre les hommes et les femmes serait de nature à se raconter des histoires. Lorsque l'on communique, et pas uniquement dans un couple, on ne communique pas uniquement pour soi, pour ses propres intérêts, mais bien pour faire passer un message. Et pour faire passer un message, vous devez avoir conscience du contexte de votre interlocuteur, de son versant émotionnel et de sa disposition à vous écouter. Si vous ne le faites pas, vous aurez beau communiquer votre message sous tous les angles possibles, il risquera d'être mal interprété jusqu'à ne pas être perçu du tout.

 

 

Psychologie différentielle

 

Vous aurez remarqué comme moi que les hommes et les femmes sont bien différents. Physiquement bien sûr, mais également émotionnellement, de nettes différences sont perceptibles au fil du développement de l'enfant, vers l'adolescence, puis vers l'âge adulte. Aussi, dans cette perspective de différences ressenties, la psychologie s'est donc penchée sur ces différences interindividuelles. Ce n'est que très récemment, vers la fin du 19ème siècle, qu'une approche scientifique a vu le jour afin d'observer et d'analyser scientifiquement les différences interindividuelles : la psychologie différentielle. Parmi ces différences interindividuelles, se trouve bien entendu l'étude de celles existant entre les hommes et les femmes.

 

Malgré les différences que l'inconscient collectif a coutume d'accepter et de diffuser, la psychologie différentielle nous apprend que ces différences ne sont en réalité pas si marquées que ce que la majorité aurait tendance à décrire. On note que généralement les pourcentages se situent dans des fourchettes 45%-55%, ce qui démontre des à priori ne reflétant pas systématiquement la réalité effective. Néanmoins, ces pourcentages ne reflètent que des moyennes et il est bien entendu extrêmement difficile de mettre en scène de manière scientifique l'ensemble des relations et situations de couple afin de les analyser. Des expériences ont donc tout été menées sur des caractéristiques synonymes de différences entre les deux sexes. Par exemple, lors d'une expérience menée dans un supermarché, on a donné à un groupe d'hommes et à un groupe de femmes une liste de courses et un temps à respecter pour effectuer le remplissage du cadis. À la fin de l'expérience, les femmes avaient été nettement plus méticuleuses quant à choisir les bons produits, les bonnes marques demandées et avaient été au bout de la liste mais avaient par contre dépassé le temps imparti. Les hommes avaient quant à eux l'exact opposé de ces résultats. Ils avaient beaucoup moins respecté les caractéristiques des produits demandés, des marques demandées, n'étaient pas forcément allés au bout de la liste, mais avaient par contre respecté le temps imparti. Globalement, les femmes avaient plus de difficultés à se repérer dans l'espace du supermarché, mais apportaient une attention toute particulière à bien faire les choses. Les hommes considéraient eux qu'il n'y avait pas grand intérêt à prendre exactement les produits demandés mais étaient en capacité de mieux se repérer dans l'espace et d'arriver dans les temps. De manière générale également et sur une toute autre thématique, on a remarqué que les hommes avaient naturellement plus tendance à se comporter de manière agressive et que les femmes étaient naturellement plus aptes à créer du lien social et à s'intéresser aux autres.

 

 

 

 

Avec plus de 20 ans d'expérience en communication, psychologie et psychothérapies, je vous accompagne dans la résolution de vos problématiques à Nantes mais aussi à distance en France et à l'international, en visioconférence. N'hésitez pas à me contacter ou à me laisser un message sur mon téléphone ou par mail, je vous répondrai dans les meilleurs délais. (Pour votre information, le tarif pour une séance d'une heure est de 60€)

Florian MARTIN

06.87.57.39.22

(du lundi au vendredi de 8h à 20h, le samedi de 8h à 13h)

contact@florianmartin-psychopraticien.fr

 

 

La distance de Mars à Vénus

 

Maintenant que nous avons abordé certaines différences interindividuelles des groupes de sexe homme et femme, recentrons-nous sur ce que ces différences peuvent alors déclencher lorsque l'on se penche un peu plus près de la structure « couple ». Comment peut-on imaginer que des couples soient naturellement en capacité de bien communiquer et de bien se comprendre lorsque des différences significatives se glissent dans le quotidien ? Sans valider et rentrer dans la caricature du livre best-seller « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus », il est néanmoins tout à fait exact de dire que d'importantes difficultés de communication peuvent parfois apparaître dans un couple. Et lorsque ces différences apparaissent, il n'est pas non plus rare d'entendre l'épouse se plaindre des problèmes de communication de son mari, et le mari se plaindre que son épouse ne l'écoute pas. Même si la société moderne tente globalement de rendre accessible les jouets et comportements des petites filles aux petits garçons, et inversement, il est tout de même très clair que des différences notables existent entre les deux sexes. les petits garçons ont davantage l'habitude de s'épanouir au sein de groupes masculins, ils sont beaucoup plus fonceurs, montrent plus d'agressivité verbale, physique, et doivent souvent s'affirmer sur une certaine image de la masculinité pour générer une meilleure acceptation du groupe. Quant aux petites filles, elles sont davantage en relation avec leurs émotions, ont davantage le réflexe d'agir avec un certain contournement dans leurs relations conflictuelles et sont beaucoup plus concernées par des thématiques humanistes.

 

Plus tard, dans la sphère professionnelle, il est également très courant d'entendre un constat qu'il est pourtant difficile d'avoir à accepter concernant la présence féminine. Si un trop grand nombre de femmes est présent sur un lieu de travail, vous pourrez vous attendre à une avalanche de problématiques de gestion de personnel. Ce constat, à priori hautement sexiste, est pourtant partagé autant par les hommes que par les femmes elles-mêmes. Toujours au sein de l'entreprise et de la même manière, les hommes ont tout à fait conscience que l'arrivée d'une présence féminine au sein d'un groupe trop masculin, augmentera leur cohésion et leur synergie au travail.

 

 

 

Être loyal à son appartenance sexuelle

 

Dans la sphère relationnelle, il est aussi intéressant de noter que même si les différences interpersonnelles liées au sexe sont bien présentes, il n'y aurait sur le papier à priori aucune justification qui empêcherait la perméabilité de la frontière homme-femme. Un homme pourrait tout à fait ressentir le besoin d'exprimer davantage ses émotions, d'adopter davantage d'empathie envers son entourage et d'être plus en accord avec des préoccupations plus humanistes. Plus facile à dire qu'à faire, si un homme a parfois la volonté de développer son versant émotionnel, sa mise en application n'est pas toujours évidente à gérer. Un petit garçon ça ne pleure pas et un petit garçon doit être fort. Deux phrases qui résument bien à elles seules le caractère ancré d'un conditionnement encore bien présent dans la culture masculine populaire et dont il est très profitable de réussir à s'en détacher.

 

 

 

Refuser de tomber dans l'uniformisation

 

Faire ressortir un peu plus de féminité ne veut pas dire mettre un terme à sa part de masculinité. Une « cohabitation » émotionnelle et fonctionnelle est totalement envisageable et est même vitale pour la bonne marche d'un couple. J’avancerai tout de même ici une nuance qui a son intérêt au regard des nombreuses dérives que notre société moderne voit désormais fleurir. Ouvrir sa part émotionnelle, être capable de se mettre davantage à la place de sa compagne et augmenter le pont communicationnel entre deux partenaires est une excellente chose. Mais il serait en outre tout à fait contre-productif de verser dans une surféminisation de l'appareil masculin. Les dérives féministes prônant la quasi émasculation, l'égalité en tout point de vue et la suppression du droit d'exister en tant qu'homme au sein du couple sont des comportements à proscrire, et ce de manière très nette. La surreprésentation médiatique des mouvements LGBTQI et autres mouvements minoritaires décrivant des épisodes constamment stigmatisant est une vision inexacte de la réalité. Les nombreuses campagnes favorisant le changement de sexe, via notamment des circulaires émanant directement des instances gouvernementales, sont une folie déconnectée du monde dans lequel nous vivons. Elles n'ont avant tout pas leur place dans le discours gouvernemental et portent de surcroît des objectifs obscurs pour le bien-être d'une civilisation. Ces mouvements existent, ont le droit d'exister et il existe en effet de nombreuses personnes souffrant de ne pas être nées dans le bon corps. Ceci est donc à prendre très au sérieux dans les amalgames qu'elles occasionnent et dans la progressive et visible destruction des genres et de la masculinité dans ce qu'elle a pourtant de plus noble et de plus essentiel à l'équilibre social et sociétal.

 

 

 

Une différence à accepter

 

Nous sommes différents physiquement, physiologiquement, génétiquement, hormonalement. Ces différences existent, elles font ce que nous sommes, mammifères, avec un homme et avec une femme. Encore une fois, l'idée n'est absolument pas ici de rejeter une quelconque communauté mais bien de réussir à faire la distinction entre ce qui relève de l'information de ce qui relève de l'activisme. Il est en effet dommageable d'observer une féminisation de l'homme et un rejet de plus en plus marqué, et ce dès l'adolescence, de la moindre manifestation d'expression de la masculinité. Nos différences construisent justement cette magnifique complémentarité originelle qu'est l'amour d'être une femme et l'amour d'être un homme. Il est à mon sens extrêmement dangereux de participer à une forme d'escalade haineuse envers la représentation masculine et la surreprésentation de mouvements minoritaires. Soyez avant tout fier d'être un homme et soyez fière d'être une femme.

 

Aussi, sans s'attacher de manière quasi obsessionnelle au combat d'une certaine représentativité de genre, la gente masculine a le droit et aura tout avantage de pouvoir concilier une certaine part de féminité en complément de sa masculinité. Même si l'empathie, la communication et une certaine sensibilité seront évidemment les bienvenus et salutaires au sein d'un couple, n'oubliez surtout pas non plus que votre masculinité, une épaule confortable et votre fonctionnement rassurant et sécurisant font partie intégrante de ce que votre compagne aura également besoin de trouver en vous.

 

 

 

 

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