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Mort

Pourquoi avez-vous peur de la mort ?

pourquoi avez vous peur de la mort

 

 

La mort et l'angoisse

S'il est bien un sujet qui fait peur et dont on ne parle absolument pas, ou très peu, c'est celui de la mort. Pourtant au cœur de la vie de chaque individu, c'est un sujet qui aurait pourtant toute sa place dans une réflexion soit avec sa famille, ses amis ou même dans un cadre professionnel. Mais voilà, depuis toujours, parler de la mort est un sujet qui fait froid dans le dos et dont la plupart des personnes éviteront de parler et ce pour plusieurs raisons. Une de ces raisons est principalement que parler de la mort va générer de l'angoisse. Phénomène le plus inconnu et le plus indéfinissable de l'univers (juste après la matière noire), la mort fait souvent peur tout simplement parce qu'on ne sait pas vraiment à quoi l'on se réfère. Mystère parmi les mystères, plutôt que de s'en éloigner, nos allons ici faire en sorte de nous en rapprocher, de comprendre ce qu'est la mort et pourquoi elle effraie tant de monde.

 

L'imaginaire au service de la mort

Elle effraie donc principalement parce qu'elle est fondamentalement inconnue. Et s'il y a bien une chose qui fait peur à l'être humain, c'est l'inconnu. Inconnu qui a d'ailleurs généré nombre de guerres, nombre d'invasions, nombre de folies fantasmatiques inventées par l'homme pour faire croire à des populations entières des quantités de mensonges face à des populations qu'ils ne connaissaient tout simplement pas. C'est ainsi qu’apparaît dans l'inconnu, cette représentation majoritairement symbolisée dans nos cultures occidentales par la « Grande Faucheuse ». L'être humain aurait pu trouver quelque chose de plus sympathique en imaginant par exemple une nouvelle cigogne qui serait venue rechercher le panier en osier initialement déposé. Mais non. Il a préféré s’engouffrer vers une représentation extrêmement violente et effrayante, celle d'une créature imaginaire squelettique ou sans visage, couverte d'une cape noire, d'une capuche noire et armée d'une faux lui donnant son nom de « Grande Faucheuse ». Si l'on souhaitait quelque chose d'effrayant, l'idée globale avait atteint son objectif. Figure majoritairement apparue au Moyen-Age lors des épidémies de Peste Noire, elle est restée imprimée dans la culture populaire occidentale comme l'être qui viendra vous chercher lorsque votre dernière heure sera venue. On notera également l'expression bien connue « fauché(e) dans la force de l'âge », appuyant une nouvelle fois la caractère inconnu, imprévisible, imperceptible et sournois de la mort.

 

Avec plus de 20 ans d'expérience en communication, psychologie et psychothérapies, je vous accompagne dans la résolution de vos problématiques à Nantes mais aussi à distance en France et à l'international, en visioconférence. N'hésitez pas à me contacter ou à me laisser un message sur mon téléphone ou par mail, je vous répondrai dans les meilleurs délais. (Pour votre information, le tarif pour une séance d'une heure est de 60€)

Florian MARTIN

06.87.57.39.22
(du lundi au vendredi de 8h à 20h, le samedi de 8h à 13h)

contact@florianmartin-psychopraticien.fr

 

La mort, un sujet déprimant

Selon beaucoup de personnes il serait également une source de déprime. Mais pourquoi la mort serait-elle un sujet déprimant alors qu'il fait partie de la vie et que ce n'est pas au moment où vous allez en parler que le monde va s'écrouler sous vos pieds. La mort génère immédiatement un rejet chez la plupart des populations occidentales et l'on comprend pourquoi lorsque l'on regarde le fonctionnement culturel associé à la gestion des décès. Outre la couleur noire qui pourrait être également associée à quelque chose de festif, le noir est la couleur de la nuit, la couleur de la fin, du vide, de l'univers et de l'infini. Utilisée dans l'expression « arriver au crépuscule de sa vie », le noir renvoie également à quelque chose sans vie, d'inanimé et de déprimant.

 

Une vision négative très occidentale

Car oui, si nous associons très majoritairement la mort à quelque chose de déprimant, c'est avant tout une vision très occidentale et très culturelle. Sans rentrer dans les détails et passer en revue l'ensemble des représentations et célébrations de la mort de part le monde, il existe néanmoins un nombre conséquent de pays, cultures et tribus qui adoptent une vision diamétralement opposée à la nôtre. Pour celles et ceux qui connaissent le film d'animation « Coco », on peut y voir quelque chose de très joyeux, magnifiquement fleuri et coloré, réconciliant les époques et les générations. Les traditions mexicaines exposées dans ce film d'animation offrent même la possibilité de rester en contact avec l'au-delà et de transmettre des valeurs et des conseils au travers de l'espace et du temps. Nous sommes donc ici bien loin de l'image poussiéreuse, morne et cadavérique des traditionnelles cérémonies et lieux d'accueil des défunts. La mort pourrait tout à fait être envisagée de manière positive, comme une continuité vers un autre lieu. Néanmoins, pour nos sociétés occidentales, l'idée est manifestement de générer de la tristesse et même davantage.

 

La mort comme une punition

En effet, avec ces représentations catastrophistes de la dernière étape de vie des êtres dits « vivants », on peut également y envisager une analyse plus profonde et plus exacte sur les objectifs portés par cette représentation très sombre et très négative de la mort. Au-delà de l'aspect fin de vie qu'elle suggère naturellement, la mort est avant tout aussi l'occasion de faire le point sur celle du défunt et par extension celle de toutes celles et ceux qui entourent l'être qui vient de nous quitter. On ne peut que se rendre à l'évidence que cet ultime passage est synonyme de souffrance et de culpabilité en tant qu'être humain sur cette Terre. Il donne l'occasion de faire le point sur celles et ceux qui ont été bons et celles et ceux qui ont été mauvais. Et, encore une fois par extension, si nous aussi pauvres mortels, chanceux d'être restés sur cette bonne vieille Terre, sommes dignes d'y rester et pouvons nous regarder dans un miroir sans avoir à craindre que demain soit notre dernier jour à nous y promener. Malgré les discours de religieux expliquant que de l'autre côté nous attend le repos éternel et tout un tas de figures bienveillantes, la majorité des champs religieux sont généralement emprunts de finitude et de repentance. Alors que dans certaines cultures les défunts sont portés très hauts dans l'estime d'une famille, d'un village ou même d'une nation, et ce sans aucune coupure, le défunt occidental nous rappelle majoritairement qu'il n'est plus là, qu'il est dans un ailleurs indéfinissable et si nous comptons espérer rester davantage sur cette Terre, il serait préférable de bien s'y comporter. La notion culpabilisante et discriminante de l'avant et de l'après diffuse majoritairement dans les cultures occidentales des visions de souffrance, de repentir et d'une servitude parfois disproportionnée, avec les dérives que nous connaissons toutes et tous au travers des âges, jusqu'à aujourd'hui.

 

Mettre un voile sur la mort

Cette expression, pragmatiquement choisie, nous rappelle à quel point il est donc devenu plus simple de poser un voile sur cette question, plutôt que d'avoir à l'aborder et devoir se confronter à l'infinie quantité de questions qui en découlent. Mystérieuse, culpabilisante, sinueuse et sournoise, même si l'envie de parler de proches perdus serait pourtant parfois tout à fait salvatrice et bienfaisante pour notre santé mentale, il est bien souvent plus simple d'éviter le sujet. Loin de la seule et simple question de l'absence, aborder la question du décès ou de l'existence de proches perdus est considéré comme davantage délétère afin de ne pas faire ressurgir une culpabilité, un acte manqué, un oubli ou une souffrance. Pire, dans certains cas, la mort serait même à l'origine de pouvoir attirer le mauvais œil sur soi ou les siens. Trop parler de celles et ceux qui sont partis serait alors vu comme la possibilité que s'abatte une malédiction morbide prête à vous courroucer au moindre comportement inapproprié de votre insignifiante et fragile petite existence.

Mais en attendant que ce jour arrive, qu'il soit orienté pour vous ou pour un proche, je ne pourrais que vous conseiller de vivre chaque instant comme s'il était le dernier et de cultiver l'amour chaque jour de votre présence sur cette Terre. Carpe Diem.

 

 

 

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